Foire aux questions

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La laine est une fibre naturelle qui provient principalement des moutons, mais qui peut également être obtenue à partir d’autres animaux tels que les chèvres, les lapins et les alpagas. La laine est une excroissance de l’épiderme. Elle est appréciée pour sa douceur, sa durabilité et sa capacité à réguler la température corporelle. La laine peut être transformée en fils pour être tricotée, crochetée ou tissée, et elle est disponible dans une variété de textures et de qualités en fonction de la race animale dont elle provient et du traitement qu’elle subit.

 

La qualité de la fibre de mouton peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment la race du mouton, son alimentation, son âge et les conditions environnementales dans lesquelles il a été élevé.

  • Il y a la vraie fibre de laine qui n’a pas de moelle.
  • Il y a la fibre hétérogène qui est une vrai fibre de laine dont l’extrémité possède une moelle. Elle se comporte en grande partie comme une vraie fibre de laine, mais peut-être partiellement transformée en fibre avec moelle au cours d’une saison. L’apport alimentaire a une grande influence sur ce point. Si l’on donne plus de protéines pendant la croissance de la laine en été, la moelle ne se formera pas, car les protéines augmentent la synthèse de la kératine.
  • Il y a le poil qui est une fibre épaisse et brillante avec une moelle. Il a généralement une couleur différente.
  • Puis il y a le jarre qui est une fibre courte, creuse, cassante, qui n’absorbe pas la teinture et qui n’est pas ancrée dans la peau.

Bibliographie : Livre « Les moutons et la laine en Europe »

La kératine est une protéine rigide et insoluble qui contient un pourcentage élevé d’acides aminés soufrés. Cela crée une structure solide. Elle forme la noyau de la fibre de laine. La kératine étant poreuse, la laine peur absorber jusqu’à 35 % de son poids en eau sans paraître humide.

La toison de mouton fait référence à la couche de poils ou de fibres qui recouvre le corps du mouton. Cette toison est principalement composée de fibres de laine, bien que la qualité et les caractéristiques de la laine puissent varier en fonction de la race du mouton, de son âge, de son alimentation et des conditions environnementales dans lesquelles il est élevé.

Le micronage de la laine est un processus de mesure de la finesse des fibres de laine. Cette mesure est généralement exprimée en micromètres (µm) ou en microns. Plus les fibres sont fines, plus le micronage est bas.

Le micronage de la laine est une mesure importante car il influence la qualité de la laine et ses utilisations potentielles. Les fibres de laine plus fines sont souvent considérées comme plus douces et plus confortables au contact avec la peau. Elles peuvent également offrir une meilleure résilience et une meilleure capacité de rétention de la chaleur.

Le micronage de la laine est généralement déterminé par des tests de laboratoire spécialisés qui mesurent le diamètre des fibres individuelles. Cette mesure peut varier en fonction de divers facteurs, tels que la race du mouton, son âge, son régime alimentaire et les conditions environnementales dans lesquelles il a été élevé.

Une fois que le micronage de la laine est connu, il peut être utilisé pour classer la laine en différentes catégories de finesse, telles que laine fine, laine moyenne ou laine grossière. Cette classification peut être utile pour les fabricants de textiles qui cherchent à produire des produits finis avec des caractéristiques spécifiques de douceur, de chaleur ou de durabilité

La liste des applications de la laine dans l’industrie textile est longue. (textile ameublement, isolation, paillage, composite…)

Par exemple, grâce à sa capacité à réguler la température et à absorber l’humidité corporelle, la laine de mouton et notamment la laine mérinos est redoutable en vêtements techniques et de sport. Il existe plus de 500 races de moutons avec des qualités et aspects de laine variés, ce qui rend les possibilités illimitées.

La laine présente de nombreuses caractéristiques intéressantes :

-Elle préserve du froid et est donc une bénédiction pour les personnes souffrant de rhumatismes et d’arthrose.

La laine, hygroscopique par nature, peut absorber beaucoup d’humidité (jusqu’à40%) tout en restant sèche au toucher. En tant qu’isolant elle est capable d’attirer l’humidité et matière pleine de petites cavités, elle libère en séchant la chaleur et l’air qui circulaient à l’intérieur de la fibre. Mais la laine est également hydrophobe et repousse à la fois l’eau et la saleté.

-Elle est résistante au feu et elle est utilisée dans les avions, les tissus d’ameublement et les sous-vêtements des pilotes automobiles.

-La laine est un isolant parfait pour les maisons

-Elle possède de grandes capacités d’isolation acoustiques.

-De plus, la laine est élastique et s’adapte à la forme du corps.

-Une fibre de laine peut être pliée jusqu’à 20 000 fois avant de rompre, le coton, lui, se casse après 3000 fois, et la laine est antistatique.

 

Bibliographie : Livre « Les moutons et la laine en Europe »

Certaines personnes disent qu’elles sont allergiques à la laine, mais c’est impossible, car la laine est essentiellement de même nature que le cheveu humain. Il s’agit généralement d’une allergie à une autre substance, comme la lanoline. Une telle allergie est particulièrement douloureuse, mais aussi très rare. Il peut aussi s’agir d’une allergie aux produits chimiques utilisés sur le mouton ou lors de la transformation de la laine. Mais en général, il ne s’agit pas du tout d’une allergie, mais d’une irritation causée par des brins de laine saillants qui font pression sur la peau. C’est parce que le fil a été trop serré lors de la torsion au filage, de sorte que les extrémités dépassent et piquent la peau. C’est pourquoi la laine très douce peut également irriter.

Une autre cause peut être ce qu’on appelle le « facteur d’irritation » à partir de 30 microns. Tenez une touffe de laine contre vos lèvres, vous aurez alors une idée du « facteur d’irritation ». Cela dit, il existe des laines qui dépassent largement les 30 microns et qui sont encore étonnamment douces !

Enfin, une irritation peut dépendre de la façon dont le mouton est tondu. Si, par exemple, on prélève la laine d’un mouton de shetland à mains nues, la laine ne piquera pas car les fibres auront un bout rond, même si la finesse de la laine est supérieure à 30 microns.

Bibliographie : Livre « Les moutons et la laine en Europe »

Préférez un lavage à froid en machine et plus de 800 tour/min et sinon vous pouvez opter pour un lavage à la main en mélangeant doucement l’article dans l’eau savonneuse tiède en évitant de frotter ou de tordre la matière. Rincez en utilisant de l’eau de même température que l’eau de lavage pour éviter les chocs thermiques.

Sécher votre article à plat sur une serviette sèche et de le laisser ainsi sécher à l’air libre. Eviter de faire sécher votre produit en laine au soleil qui risquerait de dessécher la fibre.

Nettoyez vos vêtements en laine avant de les ranger. Les particules de poussières et tâches peuvent attirer les mites et insectes et ce qui peut endommager vos laines.
Utilisez des sachets antimites : les mites sont des insectes qui se nourrissent de la laine. Pour éviter des dommages causés par les mites, utilisez des sachets antimites dans vos armoires et tiroirs. Les sachets de lavande ou bois de cèdre sont les plus populaires, car ils sentent bon et ont des propriétés répulsives pour les mites.

Les moutons sont généralement tondus une à deux fois par an, selon différents facteurs tels que la race, le climat, et les pratiques d’élevage. La tonte des moutons est une pratique importante pour garantir la santé et le bien-être des animaux, ainsi que pour produire une laine de qualité.

Assurez-vous d’avoir un bon tondeur si vous ne tondez pas vous-même. Cependant, vous pouvez le faire avec une tondeuse électrique ou avec des forces à main (sorte de grands ciseaux). Le tri d’une toison commence à la tonte. Séparez avec attention les agneaux, les antenais, les brebis et les béliers avant la tonte. Tondez sur un parquet ou une dalle propre et débarrassés de paille et de foin. Nettoyez le sol après chaque passage de moutons. La tonte mécanique est beaucoup plus rapide, mais nécessite là aussi du calme, une surface propre et de bons outils. Les trois principaux postes sont : le nettoyage de la surface de tonte, l’acheminement et l’évacuation des moutons et le transfert des toisons sur la table de tri.

Les trieurs ou trieuses trient la toison en la secouant pour évacuer les saletés les plus grosses et les fausses coupes, et enlèvent les zones souillées des côtés et du dos de la toison.

Ensuite la laine est triée par couleurs, le cas échéant. Enfin, les toisons sont enroulées et étiquetées. Le pourcentage de déchets de laine dépend de l’utilisation finale de la laine. Si la laine destinée à être filée, 60 à 65 % de la laine sera mise au rebut car toutes les fibres doivent être de même qualité. Si la laine est transformée sous forme de nappes, le pourcentage de déchets n’est que de 15 à 19 %.

Bibliographie : Livre « Les moutons et la laine en Europe »

Une fois la laine tondue, elle est généralement traitée dans un centre de lavage, ou peut être lavée à la main.

Après cette étape, si elle n’est pas utilisée en flocon, elle sera cardée ou peignée puis peut être utilisée telle quelle ou bien feutrée, filée ou compressée.

La laine peignée est lisse, lumineuse et solide. L’action de peigner va mécaniquement éliminer les fibres trop courtes et produire un ruban peigné qui ne contiendra plus que les fibres longues parallèles entre elles.

Le cardage rend la laine chaude, moelleuse, légère et très aérienne, ce qui la rend très isolante. C’est une bonne technique pour préparer le filage de fibres courtes ou d’un mélange de fibres courts et longues. Lors du cardage de la laine, les fibres sont non seulement séparées et espacées, mais elles doivent aussi être croisées le plus possible.

Lors du tri, vous devez contrôler la toison dans son ensemble. Les fibres doivent être solides et avoir la même longueur sur toute la toison. Si les fibres du dos sont plus courtes, c’est dû à une mauvaise tonte. Il ne doit pas y avoir de cassures. Si la toison est tondue en dessous de la repousse (zone transitoire vers la nouvelle laine), il faut la jeter. Une laine cassante peut être due à une tonte en dessous de la repousse ou bien à des problèmes de santé de l’animal. Si cela ne concerne qu’un mouton sur tout un troupeau, il est fort probable qu’il ait été malade ou sous-alimenté.

Bibliographie : Livre « Les moutons et la laine en Europe »

C’est mélanger, amalgamer les fibres textiles d’origine animale.

Le feutre est un textile non tissé obtenu par 2 techniques : feutrer à sec à l’aiguille ou feutrer à l’eau chaude et savon. Le feutre de laine est utilisé dans une variété d’applications, y compris la confection de vêtements, la fabrication de chapeaux, la décoration d’intérieur et même dans l’industrie automobile pour l’isolation acoustique. Il est apprécié pour sa durabilité, sa chaleur, et sa capacité à être façonné et manipulé pour divers projets créatifs.

Un écheveau est un assemblage de fils repliés plusieurs fois sur eux-mêmes et attachés de telle sorte qu’ils ne se mêlent pas.

Pour bobiner un écheveau à la main il faut que l’écheveau soit bien positionné, l’idéal : quelqu’un qui le tient pour vous entre ses mains. A défaut, un dossier de chaise ou même vos genoux..
Sinon il existe des accessoires pour faciliter le bobinage : le bobinoir et le dévidoir.

Une maille est un élément constitutif de toute surface textile comportant un réseau plus ou moins lâche de fils entrelacés (tricots, tulles, filets, notamment). Elle fait référence à une boucle de fil ou de fibre qui est interconnectée avec d’autres boucles pour former un tricot.

Les mailles peuvent être créées en tricotant, en crochetant ou en utilisant des machines à tricoter ou à crochet.

Une teinture naturelle est une matière colorante dérivée de plantes ou d’invertébrés. On parle de teinture quand il s’agit de colorer des textiles au moyen de produits solubles dans l’eau ; les minéraux donnent des colorants insolubles appelés pigments qui s’appliquent mal à cet usage.

La plupart des teintures naturelles proviennent de racines, de baies, d’écorce, de feuilles ou de bois de plantes tinctoriales ou bien de champignons ou de lichens.

Préparation de la laine : Avant de commencer le processus de teinture, lavez soigneusement la laine pour enlever toute saleté ou huile. Assurez-vous également qu’elle est bien sèche avant de commencer.

Choix des teintures naturelles : Vous pouvez utiliser une variété de matériaux naturels pour teindre la laine, tels que des plantes, des racines, des écorces, des fleurs, des légumes, des fruits, etc. Chaque matériau naturel produira une couleur différente, donc choisissez ceux qui correspondent à vos préférences de couleur.

Préparation des teintures : Pour préparer la teinture, vous devrez extraire les pigments colorés des matériaux naturels. Cela peut impliquer de faire bouillir les plantes, de les laisser infuser dans l’eau chaude ou de les écraser pour libérer les pigments. Suivez les instructions spécifiques pour chaque matériau que vous utilisez.

Fixation de la laine : Une fois que vous avez préparé votre teinture, plongez la laine propre dans la bain fixateur. Assurez-vous que la laine est complètement submergée.

Chauffage et trempage : Pour fixer la couleur, vous devrez chauffer la laine dans la solution de teinture. La méthode exacte dépendra du matériau que vous utilisez et de la teinte désirée. Certains matériaux nécessitent une cuisson à feu doux pendant un certain temps, tandis que d’autres peuvent nécessiter un trempage prolongé à température ambiante.

Refroidissement et rinçage : Une fois que vous avez obtenu la couleur désirée, retirez la laine de la solution de teinture et laissez-la refroidir. Ensuite, rincez-la à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire pour éliminer tout excès de teinture.

Séchage : Enfin, séchez la laine à plat dans un endroit bien ventilé à l’abri de la lumière directe du soleil pour éviter toute décoloration.

 

N’oubliez pas de faire des tests préliminaires sur de petits échantillons de laine pour déterminer la meilleure méthode et le meilleur résultat pour les teintures naturelles que vous utilisez.

Comme les aiguilles à tricoter, les crochets ont des tailles. Celles-ci correspondent au diamètre de votre crochet. Plus le numéro est grand, plus vous crochèterais de gros fils, et ferez de grosses mailles.

 

Sur toutes les pelotes, peu importe la marque vous trouverez le numéro de crochet conseillé ce qui pourra vous guider.

 

Pour débuter il vaut mieux éviter les tout petits diamètres (0,75, 1,50..), ce sera plus simple par exemple d’avoir un crochet taille 3 minimum où vous verrez distinctement vos mailles

ETAPE 1
Prenez vos deux fils de laine (celui de l’ancienne pelote et celui de la nouvelle pelote) entre votre pouce et votre index, en faisant dépasser légèrement les bouts de fil des deux laines.

 

ETAPE 2
Avec le nouveau fil, formez une première boucle en enroulant la laine sur votre pouce, puis une seconde boucle.

 

ETAPE 3
Puis passez ce même fil entre votre pouce et votre index.

 

ETAPE 4
Rentrez les fils de laine à l’intérieur des deux boucles que vous venez de former, puis tirez sur le fil de la nouvelle pelote.

 

ETAPE 5
Et voilà, vous obtenez un noeud résistant et invisible. Il vous reste plus qu’à couper les fils qui dépassent.

 

ETAPE 6
Enfin vous pouvez continuer à tricoter ou à crocheter normalement pour finir votre ouvrage.

Le mieux est de commencer par un snood (tour de cou), une écharpe ou un bonnet.

contact

Les vallées, 61100 Caligny

0670652574

atelierlafiliere@gmail.com

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